Laure était dans l'avion pour rentrer à Port Angeles où elle devait passer quelques jours avec ses parents non en fait ses parents avait des affaires à traiter dans cette ville et donc elle allait passer son temps avec sa cousine qu'elle adorait. Elle était habillé d'une mini jupe en jean, d'un dos nu rose et de chaussures à talon qui la faisait facilement paraître 1m80.Elle aimait provoquer ses parents et aussi qu'on la drague et donc habillé comme ça, cela arrivait forcement d'ailleurs le jeune homme, un peu plus agé, assis à côté d'elle avait tenté sa chance. Il n'était pas son type mais il était sympa alors ils avaient parlé pendant quelques heures avec lui et elle lui avait laissé son numéro de téléphone uniquement pour parler car apparement ils avaient des choses en commun, leurs parents étaient totalement abscent de leur vie et donc cela créer des liens. Ensuite, le jeune homme s'était endormis et s'est à ce moment qu'elle pû se rendre compte qu' elle était déçu de rentrer aussi tôt car elle aurait aimé rester plus longtemps en France chez sa meilleure Jenny car là-bas elle s'était amusé comme une petite folle, elle avait visité Paris et s'était fait des amis, mais surtout elle ne voulait pas rentrer car elle savait pertinement que ce serait comme d'habitude que ses parents viendrait la chercher et qu'après ils ne s'occuperait plus d'elle. Alors, pour se changer les idées, elle pris son appareil photo numérique et regarda toutes les photos qu'elle avait pris d'elle, de sa meilleure amie et de tout les beaux garçons qu'elle avit pris en photo. Elle en rigola même car elle se rappelait comment est-ce qu'elle avait réussi à prendre un magnifique garçon en photo en lui disant qu'elle faisait partie d'une agence de mannequin qui récrutait pour une séance en sous-vêtement. Le garcon avait accepté qu'elle le prenne en photo mais habillé, par contre elle avait réussi à avoir un rendez-vous avec lui et aussi son numéro de téléphone. D'ailleurs maintenant ils étaient ami, ils s'étaient revus à plusieurs reprises durant son séjour en fait ils s'était vu tout les jours .Elle sorti vite de ses pensées lorsqu'une hotesse de l'air commenca à dire par le haut parleur qu'ils allaient attérir dans quelques minutes. Le jeune homme, Jesse, qui était assis à côté d'elle se réveilla.

- Hey Jesse, apparement on va atterir , Laure avait cela de façon très calme et avec une voix douce pour ne pas le brusquer.

"- Ok d'accord merci, on dirait qu'on ferait mieux de commencer à préparer nos affaires", Jesse avait dit cela car tout le monde ramassaient leurs affaires.

- écoute Jesse, heu... on se voit sur msn et on s'appelle ok et surtout on se voit dans pas longtemps, ensuite elle l'avait pris dans ses bras pour lui dire au revoir.

"- ok et si t'a un problème t'appelle et j'arrive ok", il avait dit cela pendant qu'ils s'étreignaient encore.

- ok et pareil pour toi

Ils commencèrent à se lever et à quitter l'avion, il y avait deux sortie et chacun prenait une sortie différente alors ils firent un signe d'au revoir et se séparèrent.
Puis Laure arriva dans la salle où on attend les bagages et ne vit pas ses parents alors elle commença à se dire que là ils l'avaient vraiment oublié. Mais tout d'un coup, elle vit un visage qui lui était familier, elle reconnu sa cousine.Et cria son nom en courant vers elle. Cela faisait un petit moment qu'elles ne s'étaient pas vus.

-BELLA !!! Mais qu'est-ce que tu fais ici? et pourquoi tu fais cette tête? écoute y'a pas mort d'homme j'ai juste mis une mini jupe j'en porte souvent ça n'a tué personne à ce que je sache. Bon c'est vrai c'est un peu provocant mais...

Aujourd'hui, c'était une journée inhabituelle, normalement j'aurais dû me rendre en cours, voir Edward, manger avec lui, mais rien de tout cela n'aurait lieu pour la simple et bonne raison que je devais aller chercher ma cousine à l'aéroport de Port Angeles. Il était prévu qu'elle vienne passer quelques jours à la maison en compagnie de ses parents. J'aurais dû être ravie mais là je m'apprêtai à lui annoncer une terrible nouvelle.

FLASHBACK :

Hier, je rentrais comme à mon habitude après les cours. La voiture de mon père était déjà garée dans l'allée, chose assez rare, en général, j'étais la première arrivée sur les lieux et j'avais même le temps de préparer le dîner avant que Charlie fasse son apparition.

A peine rentrée, tout en en ôtant mon imperméable, je l'avertissais de ma présence et je me dirigeai vers la cuisine pour le saluer. Je me tenais à l'embrasure de la porte, mon père se trouvait devant moi assit près de la table de la cuisine, la tête baissée, tenant dans ses mains une canette de bière. Je m'approchai et l'embrassai au sommet de son crâne

Bonjour Papa ! Tu rentres bien tôt aujourd'hui !

Aucune réponse de la part de mon père, il commençait franchement à m'inquiéter. Je me dirigeai vers le réfrigérateur me servis un verre d'eau. Je le portai à mes lèvres pour y boire une gorgée. Je me retournai pour lui faire face et continuai à faire la conversation afin qu'il finisse par me répondre.

Tu n'as pas l'air en grande forme ! Dis - moi, ce n'est pas l'arrivée de ta soeur qui te met dans cet état ? En tout cas, moi j'en suis toute réjouie, je vais pouvoir passer du temps avec Laure.

Ce fut à cet instant qu'il m'annonça le décès de mon oncle et ma tante. Je fus complètement bouleversée à cette annonce et je laissai échapper mon verre de ma main, terminant sa course à même le sol. Je me précipitai en pleurs vers mon père pour le réconforter. Je n'essayais même pas d'en savoir plus sur les circonstances de leurs morts, tout ce qui me préoccupait c'était ma cousine. Mon père m'expliqua que cette dernière n'était pas au courant, qu'elle arrivait demain à Port Angeles où elle devait être accueillit par son père et sa mère. Charlie était complètement anéanti, je me doutais qu'il avait pas mal de papiers administratifs à remplir, et qu'il devait sûrement se rendre sur les lieux. Je lui proposai de l'aider pendant qu'il irait à Miami, moi je m'occuperais d'accueillir Laure. Il hésita un moment prétextant que c'était à lui d'annoncer la nouvelle à sa nièce mais il finit par accepter.

FIN FLASHBACK

J'étais sur la route qui menait à Port Angeles, les yeux gonflés et rougis à cause des pleurs incessants, la musique à fond, j'essayai de penser à autre chose. J'aurais tant aimé être soutenu et accompagné, j'avais pensé à appeler Edward ou même Jacob mais je m'étais ravisée à la dernière minute, je n'allai pas les embêter avec ça. Il fallait que je me dépêche l'avion de Laure allait bientôt atterrir.

J'arrivai sur les lieux et constatai que l'avion avait dix minutes de retard, je fus quelque peu soulagée, au moins, elle n'était pas là à patienter que quelqu'un vienne la chercher. Je ne tenais pas en place, je faisais les cents pas. Le tableau d'affichage annoncé enfin l'atterrissage de l'avion de ma cousine, plus je voyais les voyageurs arriver et plus j'appréhendais les retrouvailles comment lui annoncer la terrible nouvelle.

Soudain, je la vis à quelques mètres de moi, en me voyant, elle se précipita sur moi et elle paraissait radieuse. Plus, elle s'approchait et plus les larmes montaient, j'essayai tant bien que mal de les retenir pas évident. Elle remarqua que je faisais une tête d'enterrement, elle croyait que sa tenue en était la cause si elle savait. Je ne pus me retenir plus longtemps, je la pris dans mes bras et toutes les larmes que je retenais depuis quelques secondes se déversèrent.

Si tu savais Laure. Tu m'as tellement manqué ! J'aurais tant aimé te voir dans d'autres circonstances.

J'essuyai du dos de mes mains, mes joues humides. Il fallait que je lui dise, la pauvre ne devait pas comprendre mon état, surtout que d'habitude lorsqu'on se retrouvait l'une comme l'autre, on sautait partout.

Laure ! Je dois t'annoncer quelque chose, ça concerne tes parents.

Pas besoin d'en dire d'avantage, à ces simples mots, ma cousine avait compris que je ne lui apportais pas une bonne nouvelle.

Je courut et m'élança dans les bras de Bella, ma cousine que je n'avait pas vu depuis un bon moment. J'avais remarqué qu'elle avait les yeux tout rouges et elle venait juste de me dire qu'elle devait m'annoncer quelque chose à propos de mes parents, je me disait bien qu'il y avait quelque chose qui clochait d'habitude même si mes parents ne s'occupait pas trop de moi, ils venaient au moins me chercher à l'aéroport même si c'était pour m'abandonné après. Je commençais à redouter ce qu'elle avait à m'annoncer parce que d'habitude j'aurai été vraiment très heureuse de la voir mais là en voyant sa tête et ses yeux tout rouges j'avais envie de pleurer parce que cela me faisait mal de la voir si triste.

- Allez Bella dis-moi ce que tu dois m'annoncé, ils m'ont encore oublié c'est ça, je le savais en même temps avec ce que je leur ais dit avant de partir je ne pouvais pas m'attendre à mieux mais tu sais j'ai l'habitude qu'ils ne s'occupe de moi ce n'est pas la première fois, en fait c'est juste la première fois qu'ils ne viennent pas me chercher après avoir été séparé pendant 1 mois et demi. Ils m'en veulent vraiment de leur avoir dit que je préférerais qu'ils soit mort plutôt qu'ils me délaissent comme ça. C'est vrai que j'y est été un peu fort sur ce coup mais bon ils l'avaient mérités même si je les aiment quand même. Alors là je vais me taire pour que tu puisse enfin m'annoncer ce que tu veux me dire et ce qui te mets dans cet état.





[ps: désolé d'avoir changé de style d'écriture mais c'est juste que je préfère celui-là et j'étais pas habitué avant et maintenant je garde celui-là je ne changerais plus voila c'était juste pour m'excuser]

J’aurai aimé d’autres retrouvailles, ça faisait moins d’un an qu’on ne s’était pas vu. Depuis mes douze ans, l’âge à laquelle je m’étais rebellée et j’ avais fait part à mon père de ne plus venir à Forks, nous passions tous nos étés, en Floride, chez ma cousine.

J’écoutai attentivement Laure qui se lançai dans un monologue, plus elle avançait dans celui – ci, plus c’était pénible pour moi de l’écouter, surtout quand elle précisa les derniers mots qu’elle leur avait adressé avant son départ pour la France. A cette entente, je déglutissais difficilement. Apparemment, ils s’étaient quittés en mauvais terme. J’étais croyante mais non pratiquante et j’implorais le seigneur de me donner assez de courage pour annoncer cette triste nouvelle.

Remarquant qu’il n’y avait qu’elle qui parlait, elle m’invita à lui dire pourquoi j’étais dans cet état. Je m’asseyais sur le banc qui se trouvait juste derrière moi et intimai ma cousine à en faire de même. J’avais la tête baissée, je lui pris sa main, je soufflai un bon coup et me décidai à lui annoncer la terrible nouvelle qui l’anéantirait, surtout après les derniers mots qu’elle avait échangé avec eux. Je relevai enfin la tête, la fixant droit dans les yeux.

Tes parents ont eu un accident. Les secours n’ont pu rien faire, il était déjà trop tard.

Je serrai de plus en plus la main de ma cousine, je la vis secouer sa tête et l’entendis même rire, elle croyait peut – être que je lui faisais une mauvaise blague, jamais je ne permettrais cela.

Je voyais bien que Bella avait du mal à m'annoncer ce qu'elle avait à me dire, elle baissait souvent la tête, et s'assit sur le banc derrière nous, alors je commençais à me dire que peut-être que c'était une blague et qu'elle prenait cet air triste parce qu'elle n'arrivait pas à garder son calme. Peut-être que mes parents n'avaient pas pu venir et qu'ils avaient décidé de me laisser passer le reste de mes vacances avec ma cousine. Si c'était ça, je trouvait cela génial parce que cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas vu, moins d'un an, pour moi c'était très long surtout que depuis moi j'avais pas mal changé d'attitude, je n'étais plus la petite fille sage qu'elle avait connu et je me disais que j'étais impatiente de découvrir si ma cousine avait changé ou pas. Comment sa vie était dans cette petite ville. Mais à ce moment, elle commenca à me prendre les mains et à me dire que mes parents avient eu un accident et que les secours n'avaient rien pu faire qu'ils étaient arrivés trop tard. Au début, je croyais que c'était une blague et donc je me mis à rire.

- Très drôle cousine, tu aurais pu trouver mieux comme blague de bienvenue parce que celle-là je l'ai déja faite à mes parents avant de partir en France d'ailleurs je sens déja que je vais me faire engeuler. Mais ils sont où mes parents, ils nous attendent à la maison?

Voyant que ma cousine ne changeait pas de tête, qu'elle avait toujours l'air très triste je me disais que peut-être que ce n'était pas une blague. Et aussi après que j'ai dit ma dernière phrase, des larmes perlaient sur ces joues et là je compris. Je pris un air sérieux et dit:

- Ce n'est pas une blague, n'est-ce pas?

Là je la vit exploser en larme mais moi je ne réagissais pas, c'était comme si j'étais dans un autre monde, je revoyais tout les moments heureux que j'avais eu avec mes parents, ok, ils ne s'occupaient pas souvent de moi mais j'avais quand même eu des moments heureux avec eux. Puis, tout d'un coup,peut-être dix minutes après, je revenais peu à peu à la réalité mais je n'arrivais pas à bougé ni à parler. Mais je vis ma cousine, m'appeler et commencer à avoir peur parce que je ne bougeait pas je regardait dans le vide fixement.

Il est vrai que depuis des années, ma cousine et moi, nous avions l'habitude de se lancer des blagues, mais jamais je n'aurais été capable de raconter un bobard pareille surtout quand cela concernait un membre de ma famille. De plus, j'étais une si piètre comédienne et je ne savais pas mentir qu'il aurait été facile de découvrir que je mentais. Laure se mit à rire, elle croyait vraiment que je blaguais. Elle me demanda aussi vite si ses parents l'attendaient à la maison. Je la regardais, j'étais complètement dépitée. Je me mis à pleurer de plus belle. Comment pouvait - elle croire que je pouvais déconner sur une chose aussi grave. Ce fut à cet instant qu'elle compris que tout ce que je lui racontais était bien réel.

Laure ! Me crois - tu vraiment capable de faire une chose pareille ? Même toi te connaissant, tu serais incapable de le faire. Je ne le souhaite même pas à ma pire ennemie.

Quand elle me demanda confirmation que ce n'était pas une blague. Je lui répondis négativement, tout en secouant la tête. Je ne savais plus quoi ajouter. Laure avait enfin prit conscience du malheur qui s'abattait sur elle, elle s'était plongée dans un mutisme, elle regardait dans le vide complètement inerte.

Mon père est parti hier soir à Miami pour remplir les formalités pour les obsèques. Comme nous sommes ta seule famille, ta mère voulait que tu viennes habiter avec nous. J'aurai préféré que cela se fasse dans d'autres circonstances.

Elle ne réagissait toujours pas à ce que je lui disais et je commençais sérieusement à m'inquiéter pour elle, il ne fallait surtout pas qu'elle se referme sur elle - même. A plusieurs reprises, j'avais crié son prénom afin qu'elle réagisse, ou tout du moins qu'elle dise quelque chose mais rien ne se passa. Je me mis à la secouer légèrement toujours aucune réaction de sa part. Il fallait que j'y aille plus fort. Je la giflais afin qu'elle revienne à elle, apparemment cela fonctionna, elle me regarda avec des yeux exorbités.

Je suis désolée. Dis - je toujours en pleurs.

Puis je l'attirai à moi et la pris dans mes bras afin qu'elle se laisse aller.

Ma cousine me disait que jamais elle n'aurait rigoler à propos de ça, mais sur le coup je ne l'avait pas cru puisque moi je le faisait avec mes amis mais on se comprenait puisque nous vivions les mêmes situations c'est-à-dire que nos parents nous offraient absolument tout ce que nous voulions mais ils ne s'occupaient pas réellement de nous. C'est vrai que les gens qui ne connaissent pas cela pourraient nous prendre pour des insensibles même des gens méchant, sans reconnaissance mais ce n'est pas ce que nous sommes ou alors c'est qu'on ne le voit pas. Et là, je me senti triste de l'avoir blessé ainsi.

Ensuite, je me suis enfermé dans un espèce de mutisme, j'entendais Bella m'appeler, me parler, j'essayais de répondre mais rien comme si une force m'empêchait de parler et même de bouger, puis peut-être au bout de 10 minutes, elle commença à me secouer mais apparement cela ne marcha pas puisque c'était toujours pareil, je ne bougeait pas. C'est alors qu'elle se mit à me mettre une claque pour me sortir de cet état, et là je pus enfin reprendre mes esprits enfin si je puis dire. Bella venait de m'expliquer que j'allais vivre avec elle et que son père donc mon oncle était parti remplir les formalités pour les obsèques et tout. Puis elle me pris dans ses bras surement pour que je me laisse aller mais j'avais beau être très triste, je n'arrivais pas à pleurer à croire que j'étais insensible, parce que quand mes animaux mourraient je pleurais énormement je m'en rappelle, c'est vrai cela remonte à pas mal d'années mais là il s'agisait de mes parents quand même et rien même pas une petite larme. Je me dégoutait réellement et en fait je ne sais pas, j'avais énormément de mal à réfléchir, je revoyais sans cesse l'image de moi en train de dire des choses affreuses à mes parents juste avant de partir à croire que j'ai tout le temps étais méchante envers eux. Mais pourtant j'aimais mes parents même si des fois je les trouvait chiant c'était quand même mes parents, j'avais quelques bons souvenirs avec eux notamment quand j'était petite lorsque Bella venait passer les vacances à la maison. Mais là à cet instant impossible de m'en rappeler en détail, le seul truc dont je me souvenais c'était toutes les fois où j'ai été méchante avec eux, je m'en voulait tellement.

Puis Bella se leva sans doute parce qu'il fallait qu'on parte et j'essaya de me lever seulement une fois débout je m'effondra au sol et regarda fixement le sol.

Lorsque nous apprenons la mort d'un être cher, chaque personne réagit différemment, pour certains, les émotions sont tellement fortes que nous sommes envahis par un sentiment de tristesse et nous ne pouvons nous empêcher de pleurer alors que pour d'autres, ils sont tellement choqués qu'ils ne réagissent pas de la même manière, sur le coup, ils ne réalisent pas et c'était le cas de ma cousine.

Je l'avais prise dans mes bras afin qu'elle puisse se laisse aller, il n'y avait aucun mal à ça et c'était tout à fait logique, je ne voulais pas qu'elle garde tout ça pour elle, il fallait qu'elle extériorise seulement ce n'eût pas l'effet escompté. Au bout de quelques minutes, je desserrai mon étreinte et me levai, on n'allait pas continuer s'éterniser dans ce lieux public, on serait beaucoup mieux chez moi. Je lui fis part de mon attention de partir, elle me regarda et avec beaucoup de difficulté je la vis en faire de même.

Une fois debout, je remarquai qu'elle ne tenait pas sur ses jambes, celles - ci étaient flageolantes, subitement Laura s'effondra au sol, je n'eus même pas le temps de la retenir. Précipitamment, je m'accroupissais, elle fixait le sol, elle avait eu une perte d'équilibre sûrement un effet secondaire dû à la terrible nouvelle.

Laura ! Tu vas bien ? Seras - tu capable de te relever ? Il faut que tu m'aides, toute seule, je ne pourrais rien faire.

D'un signe de tête, elle me fit comprendre qu'elle en était incapable. Comment allais - je m'y prendre ? J'essayai de trouver une solution, appeler quelqu'un pour me venir en aide. J'avais pensé à différentes personnes de mon entourage, mon père impossible, il était à des milliers de kilomètres de nous, Edward était parti en randonné avec sa famille et Jacob, je n'allais pas le faire déplacer jusque ici alors qu'il n'avait pas son permis. Je fus interrompu dans mes pensées par deux agents de sécurité qui n'avaient sûrement rien loupé de la scène. Ils me demandèrent s'il fallait appeler les secours.

Non ce n'est pas la peine ! Elle a juste appris une terrible nouvelle, elle est complètement anéantie.

Je n'allais pas m'éterniser dans les détails sur le pourquoi du comment. Ça ne les regardait aucunement. Par contre, ils pouvaient m'aider à transporter ma cousine jusqu'à mon véhicule.

Par contre, vous pourriez me rendre service...J'ai mon véhicule à garer en face de l'entrée. Est - ce qu'un d'entre vous aurez l'amabilité de m'aider à la porter jusqu'à mon véhicule. dis - je avec un sourire.

Ils acquiescèrent de la tête, l'un la prit dans ses bras et l'autre porta ses bagages. Arrivée à ma chevrolet, et après avoir installée Laure, je les remerciai pour leurs aides. Je ne sais mâme pas si elle s'était rendue compte de ce qu'il venait de se passer. Je fis le tour de mon véhicule et avant de démarrer, je caressai le visage de ma cousine qui regardait complètement dans le vague.

On rentre à la maison ! Je pense que tu as besoin de te reposer.

Je démarrai et pris la route vers Forks. Ma cousine allait avoir besoin de moi et j'étais prête à tout faire pour qu'elle puisse compter sur moi.

Bella me demanda si je pouvais me relever mais je lui fit un signe de tête, pour lui faire comprendre que je ne pouvais pas. Et là, je ressenti dans quelle situation nous étions, Bella n'avait pas assez de force pour me porter, et moi je n'arrivais pas vraiment à sortir de l'état dans lequel j'étais.


(Avant je m'imaginais toujours que dans une situation pareil j'aurais fondu en larme tellement j'aurais été triste mais là je ne réagissais pas de cette manière, mais bon après tout c'était peut-être le choc, enfin je préfère penser que c'est cela sinon je ne pourrais plus jamais me regarder dans un miroir, tellement j'aurais honte, parce que même Bella arrivait pleurer mais moi non pourtant j'aurais du être la plus anéantie, mais bon chacun réagit comme il peut.)

C'est alors que deux gardes sont venus pour demander si on n'avait besoin d'une ambulance, apparement ils avaient du voir quand j'étais tomber par terre mais Bella leur dit que non mais que si ils pouvaient me porter jusqu'à la voiture ce serait génial. Ils acceptèrent naturellement. L'un me porta tandis que l'autre portait mes valises, c'est vrai que j'avais 5 grosses valises en même temps. Bon ils me mirent dans la voiture et ensuite Bella vint me caresser le visage, elle était vraiment très attentionné et je l'adorais surtout dans ses moments en fait c'est l'une des seules personnes que j'adore malgrès l'éloignement parce que je connais pleins de personnes mais à part ma famille et donc maintenant elle se compose de ma cousine et de mon oncle essentiellement et aussi ma meilleur amie ce sont les seules personnes que j'adore et que j'aime.

Bella me dit que nous rentrions "à la maison" , cela me faisait bizarre parce qu' avant ma maison était à Miami et maintenant elle était ici à Forks, c'est sur cela allait me changer du soleil et de la plage, j'allais avoir du mal à m'y habituer mais je pense que j'y arriverais grâce à ma cousine.
Pendant tout le trajet, je n'avais pas bougé et je voyais que cela rendais ma cousine encore plus triste.

Mais tout à coup, on était en train de traverser la forêt et je réussits à articuler quelque chose.

- Bella, qu.... qu'est-ce que .... je vais faire ......maintenant ?

Les choses changeaient à partir d'aujourd'hui, la maison où je vivais avec mon père devenait aussi celle de ma cousine. J'étais à la fois ravie et triste, heureuse pour le simple fait que ma cousine et moi, nous entendions à merveille et aussi parce que je serais moins seule mais je ne pouvais m'empêcher d'être triste, j'aurais tant voulu qu'elle vienne parce qu'elle en avait envie et non pas par obligation parce que ses parents étaient décédés et que nous étions sa seule famille.

Nous étions maintenant à mi - chemin, je ne sais même pas si elle s'était rendue compte que nous avions pris la route. Elle avait ses yeux dans le vague, elle s'était replongée dans son mutisme, j'aurai pu très bien lui parler mais que lui dire de plus. Je ne voulais pas la brusquer, même si cela m'attristait, je préférais attendre qu'elle se décide à me parler.

Soudainement, j'entendis la voix de ma cousine s'éclaircir, elle m'adressa la parole avec un peu de mal, elle était encore sous le choc. Elle me demanda ce qu'elle allait pouvoir faire. C'était une bonne question, même moi, je ne le savais pas. Jamais, je ne m'étais retrouver dans cette situation. Au bout de quelques secondes, je lui répondis enfin.

Il va falloir que tu avances. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire surtout que tu auras plus de bas que de hauts mais sache que tant que tu auras besoin de moi, je serais là aussi bien dans les bons comme dans les mauvais moments. Je pense que tes parents aimeraient que tu te battes et que tu leur prouves qu'ils peuvent être fière de toi.

Le reste du voyage se passa dans le silence, nous entendions que vrombissement du moteur et nos respirations. Arrivée devant ches moi, je garai le véhicule dans l'allée. Je descendis de celui - ci et intimai ma cousine à m'attendre. Je déposai d'abord ses valises dans le vestibule avant de m'occuper d'elle. Je me dirigeai vers elleet ouvris sa portière.

As - tu assez de force pour rentrer à l'intérieur ? Je vais te soutenir jusque là-bas.

Je passai son bras u dessus de mes épaules et l'emmenai jusqu'au salon.

Je venais tout juste de réussir à articuler quelques mots, ces quelques mots qui m'avaient fait défaut plus tôt, dans la journée. Et là Bella me dit qu'il fallait que j'avance et je continu à vivre, mais comme elle le disait elle-même c'était vraiment plus facile à dire qu'à faire. Comment pouvais-je continuer, c'est sûr j'avais mon oncle et ma cousine mais mes parents, eux, je ne les avait plus et surtout après ce que je leur avais fait, je me sentais très mal, si ma cousine n'avait pas été là je pense que j'aurais très bien pû faire une bêtise et quand je dit grosse, c'est grosse bêtise pas comme la fois où j'ai presque fait une overdose à cause d'un copain qui m'avait trompé, non là je pense que cela aurait pû être plus grave. Je pense que je me serait surement suicidé.

Heureusement, pour moi, ma cousine était là et je savais qu'elle serait là quoiqu'il m'arrive. D'ailleurs, dès que j'irais mieux, j'espère qu'elle saura que moi moi aussi je serais là pour elle, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Enfin bon, nous venions d'arriver chez elle, et elle vint m'ouvrir la portière car c'est vrai que je n'avais plus beaucoup de forces et elle me demanda si j'en aurais assez pour rentrer à l'intérieur alors je lui repondis que je pensais que oui que je devrais y arriver. C'est alors qu'elle passa mon bras au-dessus de son épaule afin de me soutenir, visiblement elle n'était pas convaincu que j'y arrive, d'ailleurs elle n'avait peut-être pas tort. Elle m'emmena au salon où nous nous assîmes sur le canapé.

Puis, je la regarda longuement et lui dit:

-Merci Bella, merci .... pour tous ce que tu fais pour moi, ... pour ta gentillesse.....pour tout, je sais que ça doit être dûr pour toi aussi après tout tu as aussi perdu quelqu'un de chers, ta tante et ton oncle, tu sais ils t'aimaient beaucoup, on parlait souvent de toi à la maison ..... (soudain Bella me regarda bizarrement) ..... en bien, on parlait de toi en bien.

Au tout début, avant que je ne commence à parler, elle se sentit gêné peut-être étais-ce dû au fait que je la regardais fixement. Je pense que c'était cela.

Enfin arrivée dans la salon, on s’installa dans le canapé, ma cousine me regarda longuement et j’étais quelque peu gênée qu’elle insiste autant. J’aurais tant voulu lui parler mais à quel sujet… de la pluie ou du beau temps ? Ce n’était pas le moment propice pour parler de ce genre de chose et j’aurais l’air complètement d’une cruche. Lui parler de ses parents ? Je ne voulais pas l’affecter plus qu’elle ne l’était déjà.

Ce fut elle qui mit un terme à ce silence. Elle me remercia de ma gentillesse et de tout ce que je faisais pour elle, c’était tout à son honneur, je savais très bien qu’elle aurait fait la même chose pour moi. Elle ajouta qu’elle savait que c’était aussi dur pour moi, bien sûr pas autant que à elle. Ma tante, je ne la voyais qu’une fois par an mais je l’appréciai énormément. Lorsque Laure précisa que ses parents m’aimaient beaucoup que j’avais été le sujet de conversation de nombreuse fois, je la regardai légèrement étonnée. Elle avait remarqué mon étonnement puis elle rétorqua aussi vite que c'était en bien, ce que je n'en doutais pas seulement connaissant les tensions qu'il y avait entre eux, j'espérai qu'il ne parlait pas de moi dans le seul but de nous comparer, pouvant créer ainsi des tensions entre nous.

Laure ! Tu ne dois pas te sentir coupable de ce qui est arrivé à tes parents. Tu n'es aucunement responsable même si tu leurs as dit des atrocités, je sais très bien que tu le regrettes et que tu ne le pensais pas. Mais sache que le dire ou non, n'aurait rien changé. Ça devait se passer ainsi.

Soudainement, je me remis à penser à ce qu'il m'était arrivé quelques jours plus tôt, j'aurais pu être dans le même état que ses parents si mon adonis n'était pas arrivé. Comme quoi dans mon malheur à toujours attirer le danger, j'avais eu de la chance car mon ange - gardien m'avait sauvé. Oui ! Edward était mon ange - gardien car dans n'importe quelle situation où je me trouvais il était là. Je repris enfin mes esprits, je ne sais pas si ma cousine s'était rendu compte de mon absence mais je rétorquai aussi vite.

Tu veux peut - être quelque chose à boire ou à manger avant que je monte m'occuper de ta chambre ?

- En faite, mes parents me comparaient souvent à toi mais ne t’inquiète pas je ne le prenais pas mal , non au contraire, tu sais c’est un peu normal puisque tu étais si gentille, sage et autres alors que moi j’ai eu quelques petits écarts de conduites, on va dire cela comme ça, j’ai en quelques sorte été le contraire de toi, j’ai eu de mauvaise connaissance qui m’ont incité notamment à consommer diverse drogues, et ensuite j’ai fait des choses bien pire mais en fait, je ne leur en veux pas de nous avoir comparé puisque c’était pour me faire réagir et que je change d’ailleurs cela m’a pris du temps mais j’ai réussi à décrocher grâce à toutes ces comparaisons et aussi les deux overdoses que j’ai fait.

Je venais de lui raconter une partie de ce qui avait fait que mes parents et moi étions en conflit et apparemment vu l’expression sur son visage, elle ne s’était absolument pas douté une seule seconde que j’avais pu consommer de la drogue et encore moins que j’avais faillie en mourir. En même temps, la dernière fois que nous nous sommes vu, j’en consommais c’est vrai mais je cachais bien mon jeu, d’ailleurs je suis désolé d’avoir dû lui cacher la vérité. En apprenant cela, elle parut soulagée et angoissée, peut-être qu’elle était soulagée que j’ai arrêté bien que ce ne fus pas vraiment puisque je consommais encore de la drogue mais par petite quantité contrairement à avant (mais je savais que ce serait dur maintenant que j’habitais ici puisque mon oncle était policier, peut-être que ce serait une raison pour arrêter définitivement, mais je ne sais pas si j’en serait capable en tout cas pas dans un moment pareil). Et elle paraissait angoissée, à mon avis se devait être de savoir que j’étais une junkie mais je n’était
pas sûr que ce soi bien cela.

Ensuite, elle essaya de me réconforter en me disant que ce n’était absolument pas ma faute si ils étaient morts que même les paroles que j’avais exprimée avant de partir n’étaient absolument pas la cause de leur mort. Cela me réconforta en effet, mais j’avais quand même ce sentiment de culpabilité.

Puis, tandis que je regardais Bella, je m’aperçut qu’elle était pensive et donc je me demandais pourquoi, cela me changerais sans doute les idées. Le temps que je pense à lui demander, elle me demanda si je voulais quelque chose à manger ou à boire.

- non merci, je n’ai pas très faim ni soif, et d’ailleurs je ne pense pouvoir avaler quoique ce soit d’ici un petit moment. Et au fait à quoi pensais-tu, il y a quelques minutes quand tu étais très pensive ?

Laure avait confirmé ce que à quoi je pensais, en général quand mon oncle et ma tante parlaient de moi c'était pour nous comparer, cela m'avait légèrement attristé, je ne voulais aucunement qu'il ait source de conflit entre ma cousine et moi. Elle me rassura en précisant que pour elle bien au contraire, ça l'avait fait réagir en bien et que grâce à ça, elle avait énormément changé.

D'après ses dires, elle était passée par une phase où elle avait fréquenté de mauvaises personnes, s'en suivi une descente dans l'enfer de la drogue. J'étais anéantie par ce qu'elle m'annonça, je savais qu'elle avait des conflits avec ses parents mais jamais je n'avais eu écho de ces choses là, je ne sais même pas si mon père était au courant.

J'espère réellement que tout tes démêles avec la drogue sont terminés parce que tu vas vivre dans la maison d'un shérif et pour ça mon père a le nez fin.

Quand je lui avais proposé à manger ou à boire, elle me répondit négativement prétextant que pendant un petit moment, elle n'allait pas pouvoir avaler grand chose. Je pouvais la comprendre mais il ne fallait pas non plus qu'elle se laisse aller. Ma cousine avait remarqué que quelques seconde plus tôt, j'avais été dans mes pensées et elle me questionna sur mon état.

Oh rien ! J'ai juste pensé à quelque chose qu'il m'est arrivé, il y a quelques jours de cela.

Je ne voulais pas l'embêter avec ça et j'étais surtout mal à l'aise par rapport aux derniers évènements survenus. Je dus me résoudre à lui répondre puisque vu son regard, tout portait à croire qu'elle ne laissera pas tomber aussi facilement. C'était de famille puisque moi aussi, je possédais ce trait de caractère. Un peu hésitante, je me lui expliquai.

En fait, il y a quelques jours, j'ai failli être dans le même état que tes parents. Seulement mon heure n'était pas arrivée, mon ange gardien était là pour me sauver.

Mes yeux brillèrent rien qu'au fait de parler de mon adonis. Soudain, je me levai du canapé et me dirigeai vers les escaliers, mais avant de monter, je me retournai.

Tu veux te joindre à moi pour préparer la chambre.

Bella me demanda, en fait ce n'était pas trop une question c'était plus une espérance, si mes démêlés avec la drogue était bel et bien fini, ce à quoi je répondis par l'affirmative même si ce n'était pas vraiment le cas mais c'était en bonne voie, bon c'est vrai pendant mes vacances, j'avais un peu abusé, en avait consommé beaucoup avec Jenny mais maintenant ce n'était plus le cas, déja il m'en restait mais il fallait que je fasse une réserve parce que je ne savais pas combien de temps j'allais pouvoir tenir avec ce qu'il me restait et surtout je présumait que je ne pourrait pas en avoir d'autre surtout pas dans ce coin. Mais, ce que les gens qui n'ont pas déja été accro à la drogue ne savent pas c'est contrairement à ce qu'il croit c'est très dur de s'en sortir, mais avec ce qu'il m'arrive je pense que c'est encore plus dur. Je ne sais pas si elle m'avait cru mais je l'espérait fortement. Et puis, personne ne le saura, je suis très secrète et je cache bien mon jeu, qui pourrait se douter que je cache ma drogue dans ma boîte de fortifiant pour les cheveux et les ongles, après tout les cachets de fortifiant et d'extasy se ressemble beaucoup.

Ensuite, elle me raconta qu'elle avait faillie mourrir tout comme mes parents, cela me laissa un peu dérouté de repenser à ce qu'il leur étaient arrivés mais ça me toucha moins que précedemment même si je me sentais encore coupable de leurs morts enfin bref le problème c'était ce qui était arrivé à ma cousine pour l'instant.

- quoi, tu as faillie ..... tu as faillie.... mour...., mais tu aurais du me le dire plus tôt, je suis vraiment désolé de t'avoir embêté avec mes histoires mais ça va tu es sûr?. Et je pourrais savoir qui est cet ange gardien qui t'a sauvé parce que apparement il a l'air d'être bien vu le sourire et les étincelles dans les yeux que tu as.

C'était la première fois, depuis " la fameuse mauvaise nouvelle" que je rigolais et je dois bien avoué que cela me faisait du bien.

- Et dis tu me le présentera ton ange gardien parce qu'on sait jamais j'en aurait peut-être besoin un jour, avec ce qui vient d'arriver à mes parents, je préfère prévoir, tu vois histoire de savoir à quoi m'attendre.

J’espérais vraiment que ses problèmes avec la drogue étaient réellement terminés car si mon père avait eu vent de cela par mon oncle et ma tante, il y avait de grande chance qu’il allait la surveiller de très près.

Lorsqu’elle m’avait questionné afin de savoir pour quelles raisons, j’étais si songeuse. Je lui avais fait part de ma mésaventure, enfin une mésaventure qui s’était plus tôt bien terminée puisque mon adonis m’avait sauvé. Elle avait été stupéfaite de ce que je lui annonçais et elle s’excusa de n’être que le centre d’intérêt. Elle s’inquiétait pour moi et elle me demandait si tout allait bien. J’acquiesçai d’un signe de tête.

Ne t’inquiètes pas pour moi ! Je vais bien, j’ai eu quelques égratignures c’est tout.

Nous avions pris les escaliers et nous dirigeâmes vers sa chambre, il me restait quelques tâches à effectuer avant qu’elle puisse s’y installer. Ma cousine étant d’une nature curieuse et l’état dans lequel je m’étais retrouvée en parlant de mon adonis, celle – ci m’interrogea sur ce dernier, elle voulait sûrement connaître son identité. Je m’étais assise sur le rebord et avant de lui en dire plus, je me laissai tomber en arrière.

C’est Edward Cullen ! Il est lycéen, nous sommes ensemble en cours de sciences naturelles…C’est un éphèbe ce garçon, il est vraiment magnifique, un teint blanchâtre, des lèvres pleines, un regard si envoûtant de couleurs ambre, des cheveux hirsutes avec un léger reflet roux, une voix harmonieuse. Il pourrait facilement rivaliser avec les top – models que l’on voit dans les magazines.

Pendant que je faisais la description de mon adonis, mon cœur se mit à battre à tout rompre, un sourire esquissa mes lèvres, mes yeux brillaient, ma cousine allait me prendre pour une folle, si ça continuait. C’était hallucinant de voir que rien qu’en pensant à lui, il arrivait à me faire de l’effet. Je me mis à rire.
Tu dois vraiment me prendre pour une folle. Dis – je tout en continuant à rire.

Ca me faisait plaisir de voir qu’elle aussi rigolait. Ensuite, elle me demanda si j’allais lui présenter, en reprenant le terme que j’avais utilisé un peu plus tôt, prétextant qu’elle aussi en aurait besoin après ce qu’il venait d’arriver à ses parents. Je rétorquai aussi vite.

Tu le verras bien assez tôt ! A mon avis, Charlie ne va pas vouloir que tu restes ici seule, pendant que je sois en cours. Tu vas devoir fréquenter le même lycée que moi.

A cette entente, Laure grimaça.

Vois le bon côté des choses ! Avec un peu de chance, on sera dans la même classe.

Bella me demanda de ne pas m'inquiété pour elle, qu'elle allait bien alors j'essaya de moins montrer mon malaise vis à vis de cette histoire, qui me fit penser qu'en l'espace de quelques jours, j'ai faillis perdre 3 des personnes les plus importante pour moi même si j'en ai déja perdu deux.
Ensuite, elle me parla de son ange gardien, et elle me raconta que c'était un jeune du nom d'Edward Cullen, qu'il était élève dans le même lycée qu'elle et aussi dans la même classe en sciences naturelles ou alors en SVT comme dise souvent ma meilleure amie qui vit en France.
Puis, elle commença à dire à quel point ce jeune homme, Edward, était génial, beau et pleins d'autres choses. Ensuite, elle pensait que je l'a prenais pour une folle.

-Hé non, tu n'est pas folle Bella tu es simplement... heu.....comment dire cela .... folle de lui, en faite tu as raison tu es bel et bien folle mais de lui apparemment. Et jusqu'à maintennat ce n'est pas une mauvaise chose pour certaines personnes, pour toi en l'occurence.

J'avais dit cela en rigolant, cela me faisait en quelques sortes reprendre goût aux joies de la vie, cela me permettait de m'évader de cette vie de Zut que j'avais en ce moment. Bella se mit à rire aussi. Ensuite, je lui demanda si j'allais le rencontrer bientôt son ange gardien et elle me répondit que oui puisqu'il fallait que j'aille au lycée avec elle. Et là, je me mis à déchanter sur le champs, mon beau sourire d'avant s'était envolé. Rien que de penser à cela, je ne me sentais pas très bien parce que normalement j'adore le lycée et les cours, j'ai de très bons résultats dans toutes les matières et aussi avant j'avais mes amies, toutes mes connaissances, alors que là je ne connaîtrait que Bella au début, et peut-être que le jeune garçon avec qui on jouait avec Bella quand étaient petite était encore ici et qu'il était dans le même lycée que Bella. En même temps, cela ne résoudrait rien, je ne connaîtrait que deux personnes et les autres me prendraient certainement pour la pauvre orpheline qui vient de perdre ses parents, mais si ils ne sont pas au courant de ça cela pourrait être génial comme ça je ne serait qu'une fille parmis tant d'autre, bon c'est sûr que vu mes tenues vestimentaires et mon bronzage, je ne passerais peut-être pas inaperçut.
Puis, en voyant ma tête, Bella m'annonca qu'avec un peu de chance, nous serions peut-être dans la même classe.

-J'espère vraiment qu'on sera dans la même classe, ce serait vraiment génial. Mais au fait Bella, tu sais quand on était petite pendant les vacances, on venait ici et on jouait avec un garçon ... indien, je crois, je ne me rappelle plus de son nom mais je voulais savoir si il habitait toujours ici, à Forks ?parce que tu sais en revenant ici, je me suis rappelé un peu toutes les fois où je suis venu ici et je me suis rappelé de lui même que j'étais tombé amoureuse de lui quand on était petite tu te rappelle, mais lui non je crois et ça me rapelle de bons souvenir quand même.

Et là on commençait à se rappeler cette belle époque.

J’avais fait une description très détaillée de mon adonis. J’avais fait tant d’éloges sur sa beauté que je le mettais sur un piedèstale. C’était ce qu’il était, pour moi, il n’y avait pas plus bel apollon que lui. Je devais passer pour une folle devant ma cousine et je lui avais demandé si j’en étais une. Cette dernière se mit à rire tout en répondant que j’étais folle pas dans le sens où j’étais une aliénée mais plutôt dans le sens j’étais folle de lui. A cette entente, mes joues s’empourprèrent et je me mis à mordre ma lèvre avant de rire avec elle. Je repris mon sérieux, je savais que nous avions pratiquement le même âge mais j’étais curieuse de savoir si elle avait déjà ressenti ce genre de chose et pourrait – elle me dire si ce que je ressentais à son égard était autre que de l’amitié.

Dis – moi ! Es – tu déjà tombée amoureuse ? As – tu déjà ressenti ce genre de chose ? Je veux dire, je suis novice dans ce domaine. C’est nouveau pour moi, tout ce que je peux te dire c’est que je me sens en sécurité quand je suis avec lui, au moindre regard ou touché de sa part , mon cœur s’emballe. Quand, je ne suis pas avec lui, je me sens si seule, j’ai besoin de sa présence. Je rêve constamment de lui. Est cela l’amour ?

Quand j’avais fait part à Laure de l’intention de mon père à la renvoyer en cours, elle en perdit son sourire même si elle ne paraissait pas franchement ravie à cette idée, c’était la meilleure chose à faire, il fallait qu’elle pense à autre chose et le fait de rester ici, à se morfondre n’arrangerait pas les choses. J’avais essayer de lui remonter le morale en lui précisant qu’avec un peu de chance, on serait dans la même classe, elle retrouva néanmoins un léger sourire et me fit part à haute voix qu’elle l’espérait vivement. Soudain, quelque chose lui revint en mémoire et elle me questionna sur un jeune indien avec qui on avait l’habitude de jouer étant plus jeune, au fur et à mesure qu’elle me fit part de ses souvenirs, j’esquissai un sourire.

Hum ! Tu veux parler de Jacob, je suppose. Il vit toujours à La Push. Toi qui est tombée sous son charme étant plus jeune, tu le verrais maintenant, tu t’effondres, c’est devenu un beau jeune – homme. Tu aimerais le revoir ? Je peux toujours arranger ça, normalement, il est prévu que je passe le voir prochainement.

Bella venait de me dire tout ce qu'elle ressentait pour son apollon, comme elle aimait dire, et elle me demanda si moi, j'était déja tombée amoureuse. Ce à quoi je lui répondis bien sûr.

-Hé ben à vrai dire, je ne suis pas vraiment tombé amoureuse de quelqu'un, un jour j'ai cru que j'étais tombée amoureuse d'un mec qui s'appelait Mickaël, c'est d'ailleurs lui qui m'a initié à la drogue et pour lui j'ai faillie mourrir, j'ai fait une overdose quand je l'ai vu embrassé une autre fille mais après heureusement je me suis rendu compte qu'il n'était pas fait pour moi. Voila, mais dans ton cas, je dirais que oui c'est cela l'amour ou si ce n'est pas ça cela y ressemble fortement.

Ensuite, elle me rappela que le nom du jeune indien dont j'étais éprise étant petite,c'était Jacob. Oui je sais c'est pitoyable j'étais amoureuse de lui quand j'étais petite et je ne me souvenait plus de son nom. Bon c'est vrai, j'avoue, j'avais eu un gros coup de coeur même si j'étais petite, c'était quand même important mais selon moi il n'avait pas du tout remarqué pourtant je n'étais pas discrete du tout, je voulais toujours jouer avec lui et qu'il m'aide à faire des choses que je pouvais très bien faire toute seule. Comme la fois où je lui ai demandé de m'apprendre à nager alors que je savais déja mais lui ne savait pas heureusement que Bella n'avais rien dit mais je reconnaissait bien ma cousine adorée là. Elle était toujours dans les mêmes tripes que moi quand on étaient petites mais je crois que durant ces dernières années on a plus trop les mêmes tripes. Mais je sens que cela va changer maintenant. Puis, après ces quelques remémorations, elle m'avoua que moi qui était tombé sous son charme si je le voyais maintenant je m'effondrerait tellement il était beau, ce qui je crois était absolument vrai vu, comment il était beau quand il était petit. Ensuite, elle me demanda si je voudrait le revoir et me dis qu'elle pourrait arranger cela vu qu'elle devait elle-même passer le voir.

-Oui j'aimerais beaucoup le revoir si il est aussi mignon que tu le dis. (rire)J'aimerais beaucoup venir avec toi pour le voir et en prime cela me changera les idées. Mais n'est-il pas dans le même lycée que nous car ce serait bien si je pouvais le voir tout les jours si il est si craquant. (là mes joues s'empourprèrent un peu). (inonocement) Heu je voulais savoir .... si ... il avait une copine.... par hasard.... juste comme ça pour savoir.

Bella m'avait demandé pourquoi j'avais posé la question et je lui repondis que c'était uniquement pour faire la conversation mais elle n'était pas dupe même si j'aurais préféré. (rire intérieur). Non, en fait, elle était parfaite.

Je n’avais jamais été aussi proche et n’avait jamais ressenti ce sentiment envers un garçon. Ma cousine était la seule à qui je pouvais me confier et lui demander conseil, cela était réciproque. Je l’avais interrogé pour savoir si elle était déjà tombée amoureuse ou tout du moins ressenti ce genre de chose. Elle m’expliqua qu’une fois, elle y avait cru et me raconta ses péripéties avec ce Mickaël, à force de l’écouter, j’étais partagée entre la tristesse et la haine, c’était à cause de ce gars qu’elle avait plongé dans cet enfer et qu’elle avait failli mourir. Heureusement qu’il n’était pas en face de moi à l’heure actuel car je lui aurais fait passer un mauvais quart d’heure. C’était pathétique qu’aurais – je pu faire face à lui, ça tombe, c’était un costaud et il n’aurait eu aucun mal à me casser en deux.

Heureusement que tu l’as laissé tomber. C’est un crétin ! Tu mérites mieux que ça.

Je m’étais calmée lorsque je l’entendis insinuer qu’effectivement qu’il n’y avait aucun doute, j’étais bel et bien amoureuse.

Lorsque nous avions engagé la conversation sur Jacob, je lui avais demandé si elle aimerait le revoir, elle avait acquiescé vivement en ajoutant surtout si il était aussi mignon que je le prétendais. Elle se mit à rire et j’en fis de même. Ensuite, elle m’interrogea en me demandant s’il n’était pas avec nous au lycée.

Je suis désolée, il va à l’école de la Push. Il préfère aller avec les gens de sa communauté.

Elle me questionna de plus belle et là son interrogation me surpris légèrement, elle me demandait s’il avait une copine. Je souriais, décidément elle ne changerait pas, même après autant d’année, elle paraissait toujours aussi intéressée. En fait, je ne savais pas, jamais je n'avais abordé ce sujet avec Jacob, de peur qu'il se fasse des films et qu'il me voit comme une prétendante.

C'est une bonne question ! Je n'ai jamais eu l'occasion d'en parler avec lui. Mais si tu es si intéressée, je peux néanmoins le questionner là dessus.

J’étais ravie qu’elle m’ouvre les yeux sur ce que j'éprouvais pour Edward, j'avais besoin que quelqu'un me le confirme. Soudainement, j’avais une appréhension que devais – je faire lui avouer mes sentiments et faire le premier pas quitte à me ridiculiser. Je me doutais qu’il aimait passé du temps avec moi, qu’il était toujours plein d’attention à mon égard, à plusieurs reprises, nous avions été très proche, il aurait pu tenter une approche et essayer de m'embrasser mais mise à part un baiser sur ma main, il n'avait jamais rien tenté. Peut – être que ce n’était pas réciproque et qu’il me considérait plus comme une amie. Je demandai conseil à ma cousine.

A ton avis Laure, devrais – je lui avouer mes sentiments ? J’ai peur de me prendre un râteau et qu’il ne ressente pas la même chose que moi.

Bella venait de me dire que j'avais bien fait de le laissé tomber, d'ailleurs c'était bien ce que je pensais donc elle me rassura sur certains points. Mais lorsque je lui avait raconté cette histoire avec Mickaël, elle s'était un peu emportée. Et donc après m'avoir dit que j'avais bien fait de le quitter, elle se calma un peu. Elle devait repenser à ce que je lui avait dit peut-être.

Ensuite, elle m'annonça que Jacob allait au lycée de la Push, et qu'il préferait y aller avec des gens de sa communauté. Ce que je compris parfaitement car d'ailleurs moi avant j'aurais préféré faire cela. Je voulais être avec des gens aisés uniquement dans mon lycée parce que j'étais snob et matérialiste c'est sûr j'étais pas sympa avec ceux qui n'avait pas beaucoup d'argent et qui ne s'habillait pas comme moi ou pas à la mode, mais bon j'étais la plus gentil de toutes les garces du lycée. Mais heureusement , je pense que j'ai changé mais cela sera quand même bizarre parce que je ne pense pas qu'il y ait une équipe de pom pom girl dans le lycée dommage parce que cette activité me manquera un peu.

- dommage ça aurait fait une personne de plus que j'aurais connu dans le lycée et avec qui j'aurais pu passer du temps, parce que tu ne va pas te coltiner ta cousine tout le temps surtout quand tu sortira avec ton ange gardien.

J'avais cela en rigolant surtout pour la dernière partie de ma réponse et je savais que cela ferait rire ma cousine car elle l'imaginait déja comme ça je pense mais n'osait surement pas y penser; Alors comme ça, elle y penserait de toute manière ce jeune homme ne pouvait qu'aimer Bella qui ne l'aime pas, elle est tellement géniale.

Puis, elle se posa certainement des questions quand je lui demanda si Jacob avait une petite amie, mais bon c'était ma cousine et je savais que je pouvais tout lui dire ou presque comme elle pouvait tout me dire sans que je ne la juge ou la trahisse. Comme la fois où elle avait cassé un vase quand nous étions petite et que j'avais dit que c'était moi, mais bon c'était normal puisque je savais que je ne me serait pas fait engueulé puisque j'avais des béquilles, j'avais une entorse et donc je ne l'ai jamais trahi même si des fois j'aurais très bien pû. C'est sûr, ce n'est plus le même genre de bétises que nous faisons maintenant mais bon voila. Ensuite, elle proposa de se renseigné à propos de la possible petite amie de Jacob.

-Oui je veux bien que tu te renseigne s'il te plaît, mais fais-le discretos, parce que si il est aussi mignon que quand il était petit et aussi sympa et sana copine alors il se pourrait que je tente ma chance, si cela ne te dérange pas bien sûr

Donc j'avais accepté sa proposition et lui avais demandé si cela ne la dérangerais pas car je me doutais que cela pouvait être difficile, moi-même j'avais été dans cette situation lorsque ma meilleure amie était sorti avec mon meilleur ami au début tout était génial, on passait tout notre temps tout les trois puisqu'avant je partageais mon temps entre ma best friend et mon best friend mais une fois ensemble on passait tout notre temps ensemble mais le problème c'est lorsqu'ils ont cassé, c'était un peu l'anti-chambre du diable., le chaos quoi.

- Si tu veux quand tu veux je te répondrais une fois que je l'aurais vu, histoire de l'analyser.

Laure paraissait déçue d’apprendre que Jacob ne fréquentait pas le même établissement que le notre et m’en fit part. Je pouvais comprendre sa réaction, puisque moi – même étant passée par là quelques mois plutôt, je m’étais sentit mal à l’aise lors de mon arrivée et encore ma cousine avait quand même de la chance puisqu’elle au moins, elle me connaissait, alors que moi, je n’avais personne. Elle prétexta qu’elle ne voulait pas tenir la chandelle surtout lorsque je sortirai avec mon adonis.

Oh là ! Tu vas un peu trop vite. Tu me vois déjà avec Edward alors que je ne sais pas ce qu’il ressent pour moi. Et puis, tu ne me déranges pas du tout, tu es la bienvenue. En plus, je pense que tu n’auras aucun difficulté à t’intégrer.

J’avais connu cela quelques semaine plus tôt et je voyais déjà comment cela aller se dérouler entre Eric qui l’accostera pour qu’elle fasse la une du journal du lycée, Angela qui la prendra en photo. Jessica qui l’abordera par curiosité pour en connaître d’avantage sur elle et savoir si elle n’est pas une menace pour elle et Mike qui essayera de la séduire. Tout ceci déclencha un léger sourire de ma part.

J’ai déjà ma petite idée de comment cela va se dérouler. Mais ne t’inquiètes pas, je resterai à tes côtés.

J’avais proposé à ma cousine de questionner Jacob pour savoir s’il avait des vues sur une fille et cette dernière acquiesça en me demandant de le faire discrètement. Elle m’expliqua que si il était toujours aussi mignon, sympa et n’avait personne en vue, il y avait des chances pour qu’elle tente quelque chose, tout en précisant bien sûr si cela ne me dérangeait pas.

Pourquoi voudrais – tu que cela me dérange ? Je serai ravie de voir ma cousine et mon meilleur ami ensemble.

Bella venait de me dire que j'allais vite en besogne et qu'elle n'était vraiment pas sûr que Edward ressentait la même chose à son égard, ce à quoi je répondis.

- A mon avis, Bella, tu dramatise un peu, voyons qui pourrait te résister, peut-être un extra-terrestre ou alors un être inhumain peut-être les méchant garçons. Tu sais le charme c'est de famille, moi j'attire les mauvais gars et toi les gentils, c'est comme ça. Mais quand je rencontrerais ce fameux Edward, je pourrais te donner une réponse, je juge assez bien les gens à part mes petit copains.En fait, c'est comme un don. Ainsi, je pourrais te dire si je vais devoir tenir la chandelle ou non.

J'avais dit cela en rigolant surtout pour la partie avec l'extra-terrestre et aussi le charme et les mauvais garçons. Cette dernière chose était la plus vrai de toutes. les seuls auquel je m'interesse sont toujours des mauvais gars pas un seul de bon quoique il y a bien Jacob qui dois certainement être gentil mais bon cela ne compte pas car c'était quand j'étais petite. Ensuite, elle commença à me dire que je n'aurai aucun mal à m'intégrer.

-Tu crois vraiment que je n'aurai aucun mal à m'integrer ici, mais tu rigole, toi tu as réussi tout de suite? parce que moi , tu me connais, je n'ai,.., comment dire pas vraiment le même train de vie qu'ici, est-ce qu'au moins ici, il y a des boîtes de nuit? j'espère parce que sinon je crois que je prefère mourrir.

J'avais dit cela en rigolant mais voyant la tête de ma cousine, je compris que j'avais peut-être été un peu loin, alors je m'excusa tout de suite.

-écoute Bella, c'était pour rire que j'ai dit cela, je ne compte pas vraiment mourrir enfin pas volontairement, tu comprend.

C'est vrai que quand j'avais dit cela je n'avais pas réfléchi à la tragédie que nous avions connus, c'est vrai cette conversation m'avais totalement diverti et je n'y avais presque pas pensé et d'ailleurs cela m'avait fait beaucoup de bien, je dois bien l'avouer pendant un moment c'est comme si cela n'était pas arrivé. Mais c'est en voyant la tête de ma cousine, moitié triste te moitié inquiéte, mais inquiéte pour qui? certainement pour moi, peut-être qu'elle avait cru que j'étais sérieuse quand j'ai dit que je préfèrerais mourrir mais j'ose espérer que maintenat elle est rassuré.

Puis, pour changer de sujet, je lui demanda pour quand était prévu ma rentrée scolaire, maintenant qu'elle m'avait parlé d'Edward, j'étais impatiente de découvrir le fameux ange gardien de ma cousine. Mais d'un autre côté, je n'étais pas trop préssé d'aller au lycée, puisque là-bas tout le monde doit être au courant de qui je suis.

-Bella, pour quand est prévu ma rentrée scolaire? Et je voulais savoir, est-ce que tout le monde est au courant pour moi au lycée? Parce que si il ne le sont pas, on pourrait ne pas leur dire pour mes parents et leur dire juste que je viens passer du temps chez ma cousine pour une raison normale, tu vois histoire qu'ils ne me voient comme la pauvre or...orphe..orpheline que je suis maintenant.

Ensuite, Bella me disait qu'elle avait déja une petite idée sur comment cela allait-il se dérouler.

-Et comment cela va se dérouler a-t-on avis ? j'aimerais m'y préparer

Enfin, je lui avais parlé de Jacob et de sa possible petite amie et disant bien à Bella que si il était libre et toujours comme avant, je tenterais ma chance, et je lui avais demandé si cela lui posait un problème et elle m'avais répondu que non, et m'avais demandé pourquoi cela la dérangerait?

-Ben je ne sais pas en fait, mais d'abord il faut que je plaise à Jacob, tu sais déja quand on était petites, je ne lui plaisais c'était toi qui lui plaisait, alors maintenan j'espère que ça a changé, mais je ne pense pas avoir de chance avec lui, car c'est un gentil gars, et moi je ne suis compatible qu'avec les mauvais, hé oui c'est toi qui a toujours droit au gentil, qu'elle malédiction pour moi. (rire)

D’après les dires de ma cousine, notre charme était une chose innée chez nous. La seule différence qu’il pouvait exister entre elle et moi, c’était le fait que j’attirai les gentils alors qu’elle s’était l’inverse. Elle commença à énumérer un certain nombre de personne susceptible de me résister, je ne pus m’empêcher de rire, elle avait quelque fois des idées complètement loufoques. Elle ajouta que si elle faisait la connaissance d’Edward, elle pourrait certainement me dire si mes sentiments étaient réciproques, elle m’expliqua qu’elle avait un don pour reconnaître ces choses là.

En tout cas, je ne sais pas si c’est une chose d’innée. Je me suis jamais intéressée à un garçon. Les seules fois où je les ai fréquenté, ce n’était juste que de l’amitié. Rien de plus. Alors que Edward, je suis complètement différente, j’ai envie de connaître le moindre détails de sa vie. Nous sommes très proche, j’adore passé du temps avec lui et vice versa. Il est toujours très attentionné envers moi. Mais la dernière fois que je l’ai vu, pour le remercier, je lui ai déposé un baiser sur la joue, il est vrai que j’aurais pu faire bien plus mais je n’ai pas osé et la seule réaction qu’il a eu été de partir.

Quand je lui avais fait part que son intégration se passerait sans encombre, elle avait l’air d’en douter surtout qu’elle n’avait pas le même train de vie que moi, ma cousine était plutôt du genre : fête à gogo, d’ailleurs elle espérait qu’ici, il y avait des discothèques pour sortir sinon elle aurait préféré mourir. Sa remarque me peina quelque peu mais quand elle remarqua ma réaction, elle s’excusa, précisant qu’elle blaguait. Je ne relevai pas. Elle me demanda par la même occasion comment s’était passée la mienne.

Ma foi ! Au début, j’ai eu un peu de mal surtout avec le climat et puis je ne connaissais personne. Mais maintenant tout a changé, je me suis fait des amis. Pour ce qui est des discothèques, il doit sûrement en avoir , peut – être pas à Forks mais à Port Angeles. Ne me demandes surtout pas conseil, tu connais mon aversion pour ce genre de soirée.

Ensuite, Laure voulait savoir quand est – ce qu’elle devra intégrer le lycée et si les élèves étaient au courant pour elle. A vrai dire, je n’en savais rien, mon père était tellement parti précipitamment qu’il n’avait pas pensé à cela, je lui en faisais part.

Ecoutes très franchement, Charlie a attendu que je rentre de l’école hier pour m’annoncer la nouvelle et prendre le premier vol pour Miami. Il n’a pas encore eu le temps, de s’occuper de ta rentrée scolaire mais je pense que tu pourras y aller dès lundi au pire la semaine prochaine. Et ne t’inquiètes surtout pas, on en discutera avec mon père, mais si tu ne veux pas dire la véritable raison de ton arrivée à Forks, on ne le dira pas. On trouvera une solution.

J’avais avoué à ma cousine que je me doutais comment allait se dérouler sa première journée de cours, puisque que moi – même je l’avais vécu quelques semaine auparavant. Elle était d’une nature curieuse et voulait connaître les moindres détails. Devrai – je lui dire après tout, il n’y avait rien de bien méchant.

Ne t’inquiètes pas, il n’y a rien de bien méchant. C’est juste de la curiosité de certains lycéen. Tu auras sûrement, Eric qui viendra te saluer et te demander s’il peut faire un article sur toi. Mike, le garçon le plus populaire du lycée, je me demande bien ce que lui trouve les filles, t’accostera pour faire connaissance et voir s’il n’y a pas moyen de t’ajouter à son tableau de chasse. Et ensuite tu as Jessica et Angela, te connaissant, tu auras un peu plus de mal avec Jess, un peu trop curieuse à mon goût, elle essayera d’en savoir plus sur toi mais c’est juste pour savoir si elle doit se méfier de toi par rapport à Mike.

Quand nous avions parlé de Jacob, elle m’avait part de ses intentions si ce dernier était toujours célibataire néanmoins, elle voulait avoir mon aval, elle ne voulait pas que cela créer une certaine tension entre nous. Je lui avais demandé pour quelles raisons. Laure m’expliqua qu’en étant petite, celle qui plaisait à Jacob n’était autre que moi puis elle l’ajouta qu’elle avait tendance à attirer les bad boy. Elle ne put s’empêcher de rire, j’en fis de même.

Moi plaire à Jacob ! Arrêtes ton char ! On était que des gosses à cette époque. En tout cas, je me suis jamais rendue compte de quelque chose. Et puis comme je te l’ai dit, il n’est qu’un ami certes le meilleur mais rien de plus. Tu dis vraiment des sottises. Je suis sûre que tu vas lui plaire.

Machinalement je regardai l’heure, on n’avait rien fait dans la chambre mise à part discuter sans compter que je devais encore préparer le dîner.

Bon allez ! Il faudrait peut – être s’activer !

Je pris l’oreiller qui se trouvait à mes côtés pour le balancer en plein dans la tête de ma cousine. Je savais pertinemment comment cela allait se terminer. Je me précipitai pour me relever, je savais très bien qu’elle allait se venger. Seulement, je n’avais pas attention en me relevant et je me pris le pied dans le drap , je m’étalai de tout mon long au sol.

"- Peut-être que pour toi ce n'était que de l'amitié mais pour les gars c'était totalement autrechose, je pense, d'ailleurs dèja quand on était petite tu n'arrivais même pas le remarquer, la preuve avec Jacob, il n'avait d yeux que pour toi, et toi t'as jamais rien remarqué. Et vu les symptômes que tu me dis, je pense que tu es folle et oui, folle d'amour pour Edward. Et peut-être qu'il est juste pudique, timide et que c'est pour ça qu'il est parti."

Je ne voyais pas souvent ma cousine, et apparemment elle n'était jamais tombé amoureuse jusqu'à maintenant cela me faisait vraiment plaisir d'être là avec elle, et de la voir épanouit et de la voir tellement amoureuse de ce garçon, cela m'emplissait le coeur. Ensuite, elle me raconta qu'elle aussi avait eu du mal avec le climat, et aussi qu'elle n'avait pas changé puisqu'elle n'apréciait toujours pas les fêtes. Ensuite, elle m'annonça que j'irai surement à l'école, la semaine prochaine. Au début, je me disais que une semaine c'était trop tôt seulement d'un autre côté, une semaine a ne penser à rien à part ce terrible accident, c'était trop long et vivement la rentrée.

"- Un article sur moi, mais pourquoi faire ? parce que je serais la "bête curieuse", ou alors "la nouvelle", qui viens d'arrivée. Et ce Eric, il est comment ? Grand, Blond, Bien musclé j'espère, ah mais non c'est vrai Il y a Jacob, le beau Jacob. Et pourquoi Jessica aurait peur de moi, attend ne me dit qu'elle aime beaucoup Eric, oui c'est forcement ça, si il saute sur tout ce qui bouge, et qu'elle a peur de toutes les filles qui arrivent, est-ce que j'ai raison ?"

J'avais tout le temps ou presque une bonne intuitionn concernant les gens même si je ne les connaissaient pas, et qu'on m'en parlait simplement. Ensuite, Bella, le sujet "Jacob".

"- écoute cela se voyait comme le nez au milieu de la figure, mais j'essayais quand même mais je voyais bien que pour lui c'était pas réciproque à l'époque mais peut-être (en rigolant) qu'en voyant mon corps de déesse maintenant, il changera d'avis. Bien sûr, c'est valable seulement si il est célibataire. "

Ensuite, elle commença à regarder l'heure donc je regarda aussi et il était déja tard et la chambre n'avait pas avancé. Puis, elle me dit qu'il fallait que l'on s'active.

-" Oh en effet, il faudrait qu'on s'active en effet. Et après, on pourrait préparer le repas ensemble si tu veux bien, j'adore cuisiner."

Ensuite, Bella engagea la bataille d'oreiller, un jeu que nous adorions lorsque nous étions petite, apparemment nous aimions encore cela même à notre age. Alors elle lança le premier oreiller dans ma direction. Et apparemment, elle voulut se relever et se mettre à couvert car elle savait pertinement que j'allais me venger, mais elle s'écroula par terre dans un grand fracas. Tout d'abord je mis à rire aux éclats, quoi, sa chute était vraiment excellente. Puis tout de suite après ça, je me leva très vite et me precipita à côté d'elle. Cependant, je ne mettais pas arrêter de rire, déja cela me faisait du bien et surtout parce que je n'arrivais pas à m'arrêter.

"-ça va, tu n'as rien de cassé ? Et désolé mais je peux pas m'arrêter de rire."