Je venais de quitter cette petite peste de Renesmée ! Mais pour qui se prenait-elle ?! Comment osait-elle m’humilier de la sorte ?! Le jour où la protection d’Aro ne lui serait plus accordée, je m’occuperais personnellement d’elle ! Je me ferais un grand plaisir de la torturer jusqu’à ce qu’elle en meurt ! Et tout le monde sait que j’en suis capable, je pouvais écouter le chant des hurlements de douleur comme une douce musique de Mozart ! Lorsque j’arrivais devant la chambre d’Alec, j’ouvris avec grande violence les portes, le fait qu’elles ne s’étaient pas envolées m’étonnait grandement. Une fois dans la salle, j’hurlai en voyant frère jumeau :
- AH ! JE DETESTE RENESMEE !!Depuis son arrivée et celle de sa mère, je ne cessais de me répéter mais c’était là les seuls moments, où j’exprimais réellement ce que je ressentais. Il était hors de question que dise mes pensées devant Aro… Alec me dit alors d’un tom calme de me calmer, il rajouta ensuite tout ce dont j’avais besoin d’entendre. Pourtant, ma colère ne s’effaça pas et une respiration affolée dans la chambre interpella mon attention. Un chat rasait les murs pour pouvoir s’enfuir, je le regardais et me mis à le torturer. Je n’avais eu le temps de me défouler quelques secondes qu’Alec réclama mon attention, ne l’ayant obtenue il priva le chat de ses sens pour m’empêcher de m’amuser. Allongé sur le sol, le chat fut déposé sur le toit par mon frère. Pendant qu’il s’occupait du matou, je m’allongeai sur le canapé et essayais tant bien que mal de me calmer. Une fois le chat disparut, la colère prit le dessus comme toutes les fois où j’étais énervée. Je me mis alors à hurler sur mon frère :
- Et pourquoi tu ne m’as pas laissé me défouler hein ?! Préfères-tu que je le fasse sur toi ?! Mais pour qui te prends-tu ?! J’avais autant de droit que toi sur cet animal !Je ne ferais jamais de mal à mon frère mais mes mots dépassaient de loin ma pensée et c’était une façon de me défouler d’une façon « calme ». Mais que pouvais-je faire contre cette petite Renesmée qui commençait sérieusement à empiéter sur mon territoire ?! Elle devait de plus en plus une peste et se croyait tout permis ! Un jour, je mettrais un plan pour la faire descendre dans l’estime d’Aro et qu’elle disparaisse de notre manoir !
Une fois calme, je me redressais et me tournais vers Alec qui était assis sur une chaise. Je lui souris gentiment et m’excusa auprès de lui. Il devait bien être le seul à qui j’acceptai de m’excuser et avec qui j’acceptais mes tords.